Des Locomotives à Vapeur circulent toujours. Le plus grand nombre sont des trains restaurés, le plus souvent par des Associations ou des Compagnies qui exploitent des Trains Touristiques
La traction électrique est à l'étude dès les années 1880, et utilisée dès les années 1900.
C'est en fait la traction diesel qui cause la perte de la traction vapeur, là où la traction électrique ne semble pas rentable ou pas souhaitable stratégiquement.
Le programme d'électrification intense de l'après-guerre et la livraison de nouvelles locomotives diesel dans les années 1950 ont marqué le déclin de la vapeur à la fin des années
1970.
Certains pays bien dotés en ressources de charbon ou de tourbe ont continué à utiliser la traction à vapeur jusqu'à la fin du xxe siècle, notamment la République démocratique
allemande, l'Afrique du Sud, la Chine et l'Inde.
Une locomotive à vapeur est constituée approximavement de:
- Une cabine de conduite qui héberge le conducteur et le chauffeur
- Un foyer dans lequel brule le bois, le charbon sous forme de cocke, de briquettes ou de poussière ou encore de fuel
- La chaudière
- Un moteur à vapeur
- Le mécanisme d'entrainement
- Un tender à l'arrière inclus dans la locomotive ou tracté
Classification française:
Les locomotives sont classifiées par un code en 3 parties:
- Le type, composé de 3 chiffres ou d'un nom
Pour les locomotives standard, ou simplex, tout numéro se compose de trois chiffres:
- le premier chiffre représente la quantité d'essieux porteurs a l'avant,
- le deuxieme la quantité d'essieux moteurs
- le troisième la quantité d'essieux porteurs a l'arriere.
Les locomotives duplex sont classifiées par des numéros a quatre chiffres:
- le premier pour les essieux porteur a l'avant
- le deuxieme pour le premier ensemble d'essieux moteurs
- le troisieme pour le deuxieme ensemble d'essieux moteurs
- le quatrieme pour les essieux porteurs a l'arriere.
- Une lettre dépendant de la période de fabrication allant de A à N jusqu'en 1938, le I étant évité pour ne pas le confondre avec le 1, puis la SNCF continua
jusqu'à U en évitant le O pour ne pas le confondre avec un 0. La lettre Z a été réservée aux prises de la seconde guerre mondiale.
Pour les loco-tenders la lettre "T" est ajoutée.
- Un numéro de série
Le numéro de série est décidé par la compagnie possédant la locomotive. Lors de la constitutution de la S.N.C.F. ce numéro a changé pour toutes les locomotives.
Pour plus d'informations, visitez le site de notre ami Alain Cassagnau (Le Patrimoine Ferroviaire)
Les types de locomotives peuvent être représentées soit par un nom soit par un nombre.
Type de locomotive dont les essieux ont, de l'avant vers l'arrière, la configuration suivante:
- 1 bissel (essieu) porteur
- 4 essieux moteurs
- 1 bissel (essieu) porteur
La première locomotive de ce type fut construite par l'américain Baldwin pour le Japon en 1897.
Elle a été dénommée "Mikado" en l'honneur de l'Empereur du Japon.
Cette configuration d'essieux symétriques, 1 essieu porteur à l'avant et un autre à l'arrière, permet une excellente stabilité en marche avant et en marche arrière, ce qui permet
l'utilisation de ces locomotives en traction et en pousse des rames réversibles.
Type de locomotive à vapeur dont les essieux ont, de l'avant vers l'arrière, la configuration suivante:
- un bogie porteur à 2 essieux
- 4 essieux moteurs
- un essieu (bissel) porteur.
Ces machines ont été construites dans le but de tracter des trains à grande vitesse avec une grande puissance de traction.
Seules les 241 D aboutirent à ce résultat.
Le type Mountain ne fut pas très répandu en France.
Seulement trois anciens réseaux, la Compagnie de l'Est, le P.L.M., la Compagnie de l'Etat,
en possédèrent et la S.N.C.F. se contenta de la série 241 P.
Type de locomotive à vapeur dont les essieux ont, de l'avant vers l'arrière, la configuration suivante:
- 1 bissel (essieu) porteur
- 4 essieux moteurs
Type de locomotive à vapeur dont les essieux, de l'avant vers l'arrière, ont la configuration suivante:
- 1 bissel (essieu) porteur
- 5 essieux moteurs accouplés.
Les Decapod furent les locomotives pour trains de marchandises par excellence.
Ici, la 141 R 1126 propriete de l'association du train a Vapeur de Toulouse
Propriété de l'association Train à Vapeur de Nantes 141 R 1199
La 141 TB 407 est née en 1913,dans les ateliers du Nord de la France (ANF) à Blanc Misseron pour la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est. Elle est rachetée par l'A.J.E.C.T.A et rejoint Longueville le 04 mars 1972. Sa restauration ne s'est achevée qu'en 2005. Ellee st alors présentée au public.
Les 141 TC sont des locomotives à tender. La locomotive 141 TC 19 a servi sur la banlieue nord de la region parisienne. Elle est conservée par l'A.J.E.C.T.A. à Longueville en région parisienne
Elles furent étudiées à partir de 1912 pour les chemins de fer de l'État et livrées de 1913 à 1920.
Elles comprennent 3 grandes séries:
- Une commandée par l'Administration des chemins de fer de l'État, de 70 exemplaires. Ces exemplaires ont été construits par les sociétés Schneider au Creusot, SACM de Belfort et
par Fives-Lille. Elles étaient immatriculées de 101 à 170.
- Une commandée par l'Administration des chemins de fer de l'État, devant être réalisée par les mêmes constructeurs. La déclaration de la grande guerre et les réquisitions qui
suivent empêchent le projet d'aboutir. Les 200 locomaotives de cette série sont commandées en Angleterre chez North-British locomotive company limited à Glasgow et Nasmyth-Wilson à
Manchester. Ces machines sont livrées de 1916 à 1918 et sont immatriculées de 171 à 370.
- Une de 70 exemplaires, est commandée par le ministère de la guerre pour l'ALVF. Ces machines ont été construites en Angleterre par Vulcan Foundry de 1915 à 1920 et sont
immatriculées 1 à 70 ALVF.
Huit de ces locomotives sont préservées: